Votre adolescent.e souffre et présente des troubles de la conduite (conduite à risque avec mise en danger ou petite délinquance). Plus fréquent chez les garçons, il s'agit de signes de dépression qui doivent être traités rapidement au risque de voir ces derniers se confirmer et confisquer son développement et ses apprentissages.
Il/elle souffre de troubles de l'alimentation sévères diagnostiqués par le système médical. Une prise en charge adaptée a été mise en place et on vous a conseillé de la thérapie familiale. Ou alors, vous voyez votre enfant maigrir et vous sentez qu'il/elle est en train de déraper. N'attendez pas pour consulter, l'anorexie avec le suicide est le seul trouble dont la seule issue est le décès.
Il/elle a des addictions (cannabis, alcool, substance dure) qui a peut-être déjà des conséquences inquiétantes comme des troubles hallucinatoires. Les drogues douces, ça n'existe pas. Ce n'est pas parce que vous fumez que votre enfant peut le faire. Toutefois, malgré vos recommandations, il/elle n'écoute plus. Vous demandez à être accompagné.
Des signes de phobie scolaire se manifestent en lien peut-être avec des évènements de type harcèlement ou pression scolaire. Votre enfant présente des symptômes anxieux de plus en plus difficiles à gérer. Ces manifestations durent désormais depuis trop longtemps et compromettent son équilibre mais également celui de votre famille.
Ou encore apparaissent des troubles anxio-dépressifs avec passage à l'acte tels que scarifications, tentative de suicide et/ou spasmophilie qui ont nécessité (ou pas) une hospitalisation. Vous n'aviez pas perçu qu'il/elle souffrait autant et vous vous en voulez. Peut-être même, cela a contribué à aggraver des conflits conjuguaux.
Il/elle présente des troubles graves de la personnalité comme la schizophrénie ou des hallucinations pris en charge à l'hôpital. Ou encore une bipolarité (psychose maniaco-dépressive). On vous demande de consulter en libéral et on vous a conseillé la thérapie familiale pour accompagner au mieux votre enfant.
Sa scolarité se dégrade à tel point que son avenir vous semble compromis. Votre autorité ne semble pas avoir prise sur son attitude. Ses promesses ne tiennent pas et le collège vous a convoqué. Vous ne comprenez pas car il/elle a de bonnes capacités.
Il/elle a été agressé.e physiquement ou sexuellement. Après l'accompagnement médical et juridique, des symptômes se sont manifestés auxquels vous ne savez pas faire face. La fratrie a été touchée par cet évènement exceptionnel qui est néanmoins beaucoup plus fréquent qu'on ne le croit.
Il/elle est en conflit ouvert avec son père ou sa mère, son beau-père ou sa belle-mère. C'est tellement difficile que vous ne pouvez vous empêcher d'intervenir alors que votre compagne/compagnon vous le reproche. Tout le système se grippe. Chacun présente des mots et des actes qui dépassent progressivement l'entendement. Vous ne savez plus comment gérer la situation.
La fratrie présente des difficultés relationnelles qui vous inquiètent. Les frères et soeurs ne se sont peut-être jamais vraiment entendus mais depuis l'entrée dans l'adolescence, les personnalités s'affirment et les interactions se durcissent. Vous craignez que la fratrie n'y survive pas. L'ensemble des relations entre chacun des membres est extrêmement conflictuel et plus vous agissez moins cela s'arrange.
En tant que parent, il arrive que nous soyons dépassés par les évènements. Peu importe les raisons qui ont conduit votre enfant dans cette impasse, vous souhaitez aujourd'hui trouver des solutions afin qu'il/elle ne souffre plus autant et puisse reprendre le fil de son histoire qui reste à construire.